mercredi 24 décembre 2014

Quelques lignes …

Suite de notre périple péruvien, nous quittons les montagnes pour la côte, désertique. Changement de température et d’ambiance ! Nous allons à Nasca, mondialement célèbre pour les dessins faits sur le sols, et uniquement visibles du ciel : les lignes de Nasca. Beaucoup de théories tentent d’expliquer ces dessins, des plus rationnelles aux plus farfelues, entre religion, aspects pratiques et extraterrestres… les plus sérieuses semblent privilégier l’aspect mystique. Pour plus d’informations, on vous renvoie vers wikipedia.

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Bien que les “lignes” soient le principal attrait de la région, il y a aussi d’autres choses à voir et à faire dans le coin. Après avoir pris quelques informations pour un survol de la région, nous  nous laissons tenter par un peu de surf sur les dunes…

Deux formules se proposent à nous :

  • un pack tout compris avec buggy dans les dunes, visites de sites archéologiques et un peu de surf sur les dunes
  • une formule plus sportive uniquement orientée dune et surf : départ à 5h, 3h de montée de la dune Sierra Blanca et descente ensuite. C’est une des pus grande dune du monde, et cela devient un spot réputé de surf sur sable

Bien que la deuxième formule nous tente, nous choisissons la solution de facilité : le pack tout compris.

 tour en buggy dans le désert DSC01934

Nous partons un peu à l’inconnu, principalement pour descendre les dunes, en se disant que le reste sera du bonus. Et on est agréablement surpris : cela commence par un trajet en buggy super fun, on a la chance d’être devant et le pilote (il faut bien l’appeler ainsi!),Jorge, est fan de conduite et nous fait profiter un maximum. Nous ne le savions pas à l’avance mais quand nous sommes passé dans son agence, nous avions pour une fois affaire à la personne qui nous amènerait en excursion, c’est toujours mieux quand il n’y a pas d‘intermédiaire.

site de pyramides de la culture Nasca 

On est parti pour cinq heures de vadrouille très diversifiée : on commence par des sites archéologiques : aqueduc, pyramides, … le tout entrecoupé de session de pilotage !

Ensuite on arrive sur un cimetière de culture Nasca, un des monticule est mis à nu : cranes humains, os, poteries…quand on regarde de plus près autour de nous, on observe à droite et à gauche des os qui sortent du sable… tout ceci est assez impressionnant, surtout à l’air libre. A quelques mètres de là, une momie (qui a perdue la tête…) se tient, toujours à l’air libre. On a l’impression que le temps s’est arrêté.

Un touriste trouvera quand même le moyen de se “divertir” en essayant de faire des compositions “pirates” avec les os… pathétique !

  cimetière, chaque monticule est rempli de corps momie à l'air libre en plein désert (sans tête), dans un cimetière à ciel ouvert

Après ce passage assez “spécial”,retour sur le buggy et pilotage pour atteindre les fameuses dunes. Alors qu’on pensait juste se mettre à descendre des dunes, on commence par un rodéo mené de main de maitre par “Jorge”, le buggy lancé à fond sur le dunes…sensations garanties !

Ensuite vient la fameuse séance de surf…

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On a trainé un peu sur la route donc la séance de surf est un peu raccourcie (un seul site), le matériel n’est pas forcément le plus adapté (en basket dans des fixations de surf par exemple), mais c’est super marrant. La plupart des gens tentent la descente sur les fesses ou sur le ventre. On se lance pour faire la descente debout, pas très évident mais quand même très fun. On tentera quand même chacun une fois la tête en bas pour les sensations de vitesse.

Merci à un de nos collègues de voyages pour la dernière photo de surf, qui nous a gentiment fourni ses clichés.

Ce tour était vraiment sympa, avec en prime un retour de 45 minutes de nuits dans les pistes de sables. C’est vrai que c’est très hétéroclite mais on se laisse prendre au jeu et les sites visités sont très intéressants. 

Le lendemain, nous attaquons les choses sérieuses : le survol des lignes en avion. Le trie a été fait dans les compagnies aériennes et actuellement toutes sont de bonnes qualités, avec toujours un co-pilote. On opte pour un vol privé, à deux dans l’avion, la différence de prix étant minime. C’est parti pour une trentaine de minute au dessus des fameuses lignes.

envol pour voir les lignes DSC01984

Comme on est parti assez tôt, vol vers 8h30, il n’y a pas trop de vent et en plus il y a moins de brume que la veille, le vol est super beau, sans parler des lignes. On survole le désert, avec des dunes qui surplombent les plaines. Les dessins ne sont pas très gros mais on les distinguent quand même nettement. On survole une douzaine de figure : baleine, singe, condor, …

DSC01995 le colibri le condor les mains et l'arbre, à côté du mirador sur la panaméricaine

En haut droite, le colibris.En bas à gauche, le condor. En bas à droite, le mirador de la panaméricaine avec “l’arbre” et “les mains”. On aura droit en prime à quelques bonus non prévus dans le vol de départ. Vous pourrez voir toutes les photos en suivant le lien à la fin du post ou en cliquant sur ”toutes les photos”  sur le bandeau droit du blog.

sierra blanca, plus haute dune du monde, au dessus de Nasca On finit par une dernière vue sur la Sierra Blanca, une des plus hautes dunes du monde, pas mécontents de ne pas l’avoir escaladé pour la surfer :-)

Pour la suite : direction Cusco, en pleine immersion dans la culture Inca.

PS : toutes les photos de Nasca sont là

 

Et comme on publie ce post le 24 décembre (depuis cusco) : Feliz Navidad !

lundi 15 décembre 2014

La cordillère blanche

 

On poursuit la descente du Pérou, avec un arrêt à Huaraz, dans la cordillère Blanche. Il s’agit de la deuxième plus grande chaîne de montagne du monde (après l’Himalaya), avec 35 sommets à plus de 6000 mètres sur 180 km de long. Un paradis pour les randonneurs ou les amateurs d’alpinisme (d’ailleurs, on parle plutôt d’andinisme ici).

perou_2 vue depuis la terrasse de l'hotel

La ville de Huaraz a des airs de Pokara au Népal (et oui, on ne peut s’empêcher quelques comparaisons) : belle vue sur les montagnes, ainsi que tous les magasins et agences pour préparer des treks. En plus la ville est à 3000 mètres, parfait pour passer quelques jours pour s’acclimater à la hauteur en prévisions du trek à venir.

Sur place on retrouve Guillemette et Lionel, eux aussi en plein préparatifs. On ne fera pas le trek ensemble car ils passent par une agence et nous partons en autonome.

On commence par une randonnée d’acclimatation sur la cordillère Noire, qui est en face de la cordillère Blanche, et on profite donc d’une superbe vue pendant toute la randonnée.

 DSC01751laguna wilcacocha

 

On continue l’acclimatation avec un lac de montagne (la laguna Churup : 4500m), une montée assez raide avec une partie vraiment abrupte et au final une très belle vue avec le lac, le glacier et les pics. Ce jour là, nous sommes les seuls à monter, nous sommes au début de la saison des pluies et il y a relativement peu de marcheurs. Le temps est encore au beau fixe depuis 15 jours mais c’est un peu extraordinaire et ça ne devrait pas durer…

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Le temps est en train de changer, les montagnes sont plus chargées le matin et le soir, on décide de ne pas traîner avant de commencer le trek. Il s’agit du trek Santa Cruz, le plus célèbre de la région, mais comme on n’est pas en pleine saison, il n’y a pas grand monde. Ce n’était pas le trek qu’on voulait faire au départ mais c’est le plus accessible en autonome, surtout à cette saison. On part pour 4 jours, peut-être 5, en totale autonomie pour camper à 4000 mètres…du coup les sacs sont un peu lourds :-(

Les deux premiers jours se passent avec un temps assez clément, il pleut seulement par intermittence en fin d’après-midi. On profite des beaux paysages et de la tranquillité. Malheureusement pour moi (Mikael), j’étais en petite forme physique et du coup les 2 premiers jours ont été assez difficiles, le mental a du prendre le relais sur les jambes. Mais heureusement Olwen a bien tenu son rôle de chef d’expédition, c’est l’avantage d’être à deux : quand l’un est à plat, l’autre prend le relais.

et c'est parti ! DSC01801 DSC01818 DSC01823  en montant vers le col DSC01830

En chemin, on croise Guillemette et Lionel qui font le trek dans l’autre sens. De notre côté, on se débrouille toujours bien pour monter la tente et cuisiner au sec, on à même droit à un soleil de plomb à l’arrivée du deuxième jour (après avoir attendu une demi-heure que la pluie cesse tout de même). Le campement avant le col est vraiment dans un cadre magnifique.

Le lendemain, le temps n’a pas l’air de vouloir se découvrir, on plie le camp et on commence la montée sous la pluie. On s’est allégé un peu en partant : on laisse la nourriture qu’on avait en trop, on se dit qu’elle pourra servir à des gens qui seraient partis trop légers, ou à des muletiers ramenant leur bêtes.  La vue est assez jolie en regardant derrière (la vallée est un peu dégagée), par contre devant c’est bouché bouché ! La montée n’est pas trop difficile (ouf, j’ai repris un peu de poil de la bête) malgré le chemin qui se confond avec le ruisseau. La passe est à 4750 mètres, avec une belle faille. Autant de notre côté la vallée était à peu près claire, autant de l’autre côté c’est le brouillard complet !

la passe, facile à trouver DSC01840

S’en suit une journée de descente, avec la vue qui s’éclaircit au fur et à mesure. On pose la tente avec une belle vue sur un gros glacier, arrêt vers 14h30, on profite de notre dernier campement.

 

superbe glacier Parilla ( 3eme campement) campement avec glacier en fond (si, si)

En descendant, on a croisé un groupe d’une dizaine de touristes qui faisaient le trek dans l’autre sens. Ils avaient choisi la version économique par agence et ils ont eu quelques désagréments : à cause des pluies, ils n’ont pas pu commencer leur trek le premier jour, ils ont donc décidé (eux ? l’agence ?) de faire les deux premiers jours en une journée avec un départ à 5h30. Nous les avons croisé avant la montée du col. Normalement les mules avec l’équipement précèdent les groupes afin que le camp soit prêt quand les gens arrivent. Dans leur cas, les mules étaient toujours derrière, on les a finalement croisées deux heures plus tard (en descendant pour nous !). Apparemment une mule s’est blessée sur la route, on apprendra plus tard que les mules et les affaires sont arrivées à 21h au campement. Heureusement, il y a une grande cavité pour s’abriter en attendant. Ils ont du apprécier les barres céréales que nous avions abandonnées le matin :-) Petit plus : le cuistot avait trop picolé la veille du départ et a été incapable de leur préparer le petit dèj le matin du départ, il n’était toujours pas frais quand nous l’avons croisé.

Pour la dernière étape, il s’agit de rejoindre le village de fin avant midi, car il n’y a à priori plus de transport plus tard. 

 

 école de village  DSC01887

On passe à côté d’une école et de fermes, il y a même des auberges…plutôt rustiques :-) On est en pleine période électorale, les maisons sont taguées aux couleurs des candidats : qui du condor ou de l’épi de maïs va gagner ?

Il y a même des élevages de cuys (les cochons d’indes), ils sont très mignons…mais aussi très appétissants : il y a en un qui finira dans notre assiette le soir à Huaraz :-)

miam miamDSC01904

Le retour se passe plutôt bien avec un petit bonus trajet voiture : on a pris le minibus en arrivant avant onze heure, après une heure de route de montagne, il a fait demi tour pour repasser vers 13h au même endroit où on l’avait pris, mais dans l’autre sens ! Il n’y a pas trop de transport dans le coin et le chauffeur a voulu être gentil en nous prenant à l’aller pour être sûr qu’on est de la place au retour… les deux heures en plus de routes de montagne : c’est offert par la maison :-) La route a ensuite été magnifique jusqu’au retour à la civilisation.

Ce séjour montagnard a été vraiment beau, on repart plein de souvenirs et de belles images. On retiendra aussi qu’il faut encore alléger nos sacs à dos pour randonner en autonomie confortablement : 17-18 kg chacun tout compris c’est un peu trop.  La prochaine fois, objectif 12 kg pour Olwen et 14 kg pour Mika.

Pensée spéciale aux amateurs de randonnées : Nadette, Monique et Alain, Riri et Caro et tous les autres, encore une très belle région remplie de randonnées très belles, de tous les niveaux et toutes les durées.

dernière ligne droite avant la fin

Maintenant cap au sud toujours, prochain arrêt à Nasca où nous prendrons là aussi de la hauteur…

PS : toutes les photos sur Picasa : Huaraz et le trek Santa Cruz

mardi 9 décembre 2014

C’est le Pérou !

 

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Après notre superbe séjour aux Galapagos, nous quittons l’Equateur pour le Pérou. Nous décidons de passer la frontière par voie terrestre (en bus de nuit), et de nous arrêter pas très loin de la frontière, à Mancora, une ville balnéaire réputée pour le surf, la plage et la fête. En fait, on choisit plutôt un des village proches, plus calme : on a commencé le voyage il n’y a pas très longtemps mais on se laisse tenter par la perspective de farniente dans des bungalow au bord de la plage.

 recherche de bugalow sur la plage de Mancora (las Pocitas - Vichayito)

La recherche est un peu laborieuse, mais non désagréable, on marche pendant plusieurs heures le long de la plage pour trouver un hôtel qui nous convient, si possible avec bungalow basiques au bord de l‘eau. Première désillusion : les hôtels ont l’air plus luxueux qu’on ne le pensait, on n’est pas sûr de trouver ce que l’on veut et encore moins dans nos tarifs. Deuxième désillusion, on croise plusieurs otaries mortes en marchant le long de la plage, ainsi que pas mal de bouts de poissons ou de cadavres d’oiseaux (à priori le combinaison de la pêche avec des filets dérivants et d’un courant ramenant tout sur la côte), bref pas très motivant pour se baigner (sans compter les odeurs…qui nous dégouterons finalement des balades). On oublie le surf, et on rajoute une piscine dans nos critères de recherche. Troisième désillusion : malgré le grand nombre d’hôtels, il n’y a pas toujours de la place, le premier qui nous plait est plein…

Finalement, on trouve enfin notre bonheur, le cadre est parfait pour recharger les batteries avant de partir à la découverte du Pérou.

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Ensuite nous attaquons les choses sérieuses : la découvertes des cultures pré-colombienne du nord du Pérou, plus exactement les ville de Chiclayo et Trujillo.

Cela fait des milliers d’années que les civilisations se succèdent sur le continent sud américain, on connait surtout la dernière (les incas) mais les autres sont tout aussi intéressantes. Pour notre part nous allons visiter des sites Moche, Lambayaque et Chimu. On peut facilement s’embrouiller l’esprit du fait qu’on ne les parcourt pas dans l’ordre chronologique, que les sites se situent dans la même région et que les noms ne sont pas là pour nous simplifier la tâche : à Tucume, nous allons visiter un site de culture Lambayaque (ou Sican), à Sipan nous verrons le site archéologique du seigneur de Sipan (culture Moche) et à Lambayaque (la ville) nous verrons deux musées, celui du seigneur de Sipan et un sur toutes les cultures locales…ouf, vous suivez ?

les civilisations de la région de Lambayaque

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Certaines cultures se sont côtoyés, d’autres se sont succédées, mais ont les connait encore relativement peu. La culture Lambayaque existait encore lorsque les espagnols étaient en guerre avec les incas, ils avaient des liens commerciaux avec les incas mais il n’y a pas eu de contact avec les occidentaux.

Il y a par contre des trésors archéologiques un peu partout, un vrai bonheur pour les archéologues, et à une moindre mesure pour nous. Les trésors extraits du site du seigneur de Sipan sont très impressionnants, mais beaucoup de site sont encore dans un état d’origine (des “monticules” de terre), et nul doute que dans quelques dizaines d’années ils seront magnifiques une fois restaurés.

Voici deux liens wikipedia pour ceux qui désirent plus d’informations sur les cultures locales :

 

 

Ci-dessous, le site des pyramides de Tucume, un musée très intéressant explique le site et la culture (Lambayaque) et présente des objets trouvés lors des fouilles. Le complexe est en pleine restauration, un point de vue permet de s’imaginer la grandeur du site. Dans cette culture, une grande place est faite pour l’au-delà, de nombreuses poteries et objets accompagnent les morts, c’est aussi le cas de tous les sites que nous avons visité dans la région.

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A Lambayaque (la ville), les musées permettent de voir des pièces extraites de différents sites : poteries, bijoux mortuaires, tenues, … souvent restaurés, parfois non, pour montrer la différence entre ce que l’on trouve et l’objet originel.

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A Sipan, nous visitons le site archéologique su seigneur de Sipan, le Toutankhamon local. Dans plusieurs pyramides de terre, les chercheurs ont trouvé des tombes qui ont permis de mieux comprendre la culture Moche. Les tombes comportaient de nombreux objets de valeurs, disposés selon un rituel précis.

tombe originale du seigneur Sipan (avec reproduction des objets) el senor de Sipan = plus haute autorité militaire, religieuse et civile recherches toujours en cours

 

Nous quittons Chiclayo pour Trujillo, afin de continuer sur notre lancée culturelle.

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Nous commençons par le site de Chan Chan (culture Moche), un vaste site là aussi en pleine restauration. Il y a assez peu d’explications dans le petit musée, et nous avons décidé de visiter sans guide donc on a relativement peu d’informations dessus. Mais la balade vaut le détour, on se laisse facilement imprégner par le site, à déambuler dans les différents espaces qui ont constitués le “Nik An Palace”.

 

DSC01620DSC01614 dessins un peu "geek" :-) 

Certains dessins ont même des petits airs de jeux vidéos des années 80 :-)

 

Pour clôturer cette page culturelle, nous visitons le site de la “huaca del sol” et “huaca de la luna” (temples du soleil et de la lune). En fait, seulement le temple de la lune est visitable pour l’instant, mais ce n’est pas grave, car bien que plus petit il contient plus de motifs décoratifs : il s’agit du temple religieux, contrairement au temple du soleil qui avait lui une fonction administrative.

En fait, le temple de la lune est une succession de 5 temples construits les uns sur les autres : à chaque changement d’ ”ère”, l’ancien temple était rempli de brique de terre (adobe), et un nouveau temple similaire était construit dessus, en plus grand. En se baladant dans le site, on observe donc les différentes couches, et on finit par une superbe fresque qui couvre tous les étages (malheureusement trouée en partie par des conquistadors en quête d’or). Les conquistadors avaient même poussé le vice jusqu’à dévier un cour d’eau pour détruire les temples et récupérer ensuite l’or qui pouvait s’y trouver.

représentation du Dieu dans la culture moche (pachamama pour les incas etc) cheveux de poulpe, dent de puma- autour têtes de poissons chats et serpent DSC01702 

A gauche, la représentation omniprésente du dieu Moche, et à droite, la grande fresque.

Toutes ces cultures vivaient dans des zones désertiques, où le climat avait une grande importance, ce qui peut expliquer en partie la place de la religion. Le fameux El Nino aurait d’ailleurs été la cause de l’abandon de plusieurs sites, voire de changement de civilisations : le fonctionnement actuel ne permettant pas de calmer les dieux, il faut en changer.

Après cette entrée en matière très intéressante sur le Pérou, nous remettons les pieds sur terre pour mieux prendre de la hauteur : cap vers les Andes et sa Cordillère Blanche.

PS : pour voir toutes les photos, c’est sur picasa web : Mancora , Chiclayo et Trujillo